Le bambou obtient de la relance dans le Bassin du Congo
La nouvelle adhésion de l’INBAR au Partenariat pour les forêts du bassin du Congo garantit que le bambou sera en première ligne de la sauvegarde des terres forestières d’Afrique centrale.
La lutte pour sauver la deuxième plus grande forêt tropicale du monde vient d’être renforcée.
Le 12 septembre 2022, l’Organisation internationale pour le bambou et le rotin (INBAR) a été accueilli en tant que membre du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC), une large coalition de pays et d’organisations travaillant ensemble pour promouvoir la gestion durable des ressources, améliorer les conditions de vie et protéger la biodiversité des forêts tropicales d’Afrique centrale.
En tant que 124e membre du PFBC, l’INBAR collaborera avec les parties prenantes multilatérales pour appuyer le rôle du bambou dans les programmes de développement durable dans toute la région.
Le Bureau régional de l’INBAR pour l’Afrique centrale (CARO) cherche à coordonner au sein du PFBC la mise en œuvre la vision commune des chefs d’État d’Afrique centrale, en mettant particulièrement l’accent sur la mise en œuvre d’une série de mesures techniques et financières visant à améliorer l’efficacité et à renforcer la gestion durable des écosystèmes forestiers, atténuer les effets du changement climatique et accélérer les efforts de réduction de la pauvreté.
Ces mesures seront promulguées conjointement avec la Commission des forêts d’Afrique centrale, un organe directeur régional clé chargé de superviser la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers et des savanes d’Afrique centrale.
D’une manière générale, les tâches principales dans la région sont de nature quintuple. Ils visent à :
- S’attaquer aux facteurs de la déforestation, réduire la pression sur les forêts primaires ou naturellement régénérées.
- Sauvegarder la biodiversité et la faune en renforçant le lien conservation-sécurité-développement, y compris la transhumance.
- Promouvoir une bonne gouvernance forestière et l’utilisation durable des ressources et des terres.
- Atténuer le changement climatique et ses effets.
- Améliorer les conditions de vie des communautés locales tout en respectant les droits humains.
L’INBAR prévoit de poursuivre sa participation active aux événements du PFBC.
En juillet 2022, René Kaam, Directeur régional du CARO, a participé à la 19e Réunion des Parties au PFBC à Libreville, au Gabon. Au cours de sa session, il a présenté des arguments convaincants en faveur du bambou en tant qu’outil puissant pour les efforts de reverdissement dans les six pays qui couvrent le bassin du Congo. À la fin de l’événement, le communiqué final, en tant que principal résultat, comprenait un texte essentiel mentionnant le bambou comme une nouvelle ressource forestière méritant une exploitation accrue pour améliorer l’approvisionnement en bois légal sur le marché intérieur.
Le dialogue continu de l’INBAR dans des forums internationaux de premier plan attire l’attention sur la sous-utilisation du bambou ainsi que sur l’espoir qu’il apporte au développement durable dans le monde entier.
Le deuxième Congrès mondial sur le bambou et le rotin 2022 (BARC 2022), qui se tiendra à Pékin du 7 au 8 novembre 2022 sous le thème « Bambou et rotin – Solutions fondées sur la nature pour le développement durable », est une autre plate-forme internationale sur laquelle INBAR lancera son cri de ralliement pour que les acteurs introduisent le bambou et le rotin et en élargissent la portée dans les programmes de développement durable nationaux et infranationaux à travers le monde.
L’inclusion de l’INBAR au sein du PFBC représente un engagement important en faveur d’un avenir plus vert.