l’Objectif de développement durable n ° 7 des Nations Unies: «Garantir l’accès de tous à une énergie propre et durable».
En revanche, le bambou peut être récolté durant une période relativement courte et ne nécessite pas de replantation. Il fournit donc un approvisionnement continu en matériau. L’utilisation du bambou pour la cuisson et le chauffage peut alléger la pression sur les autres ressources forestières et éviter ainsi la déforestation. De plus, le charbon de bois de bambou brûle sans fumée ni odeur, ce qui est bénéfique pour la santé des habitants du foyer, notamment les femmes. Ces qualités font du bambou une ressource bioénergétique se prêtant aux applications domestiques comme industrielles.
La culture du bambou et sa conversion en charbon de bois offrent également un grand potentiel en matière de génération de revenus : un ménage rural pourrait gagner plus de 1 000 USD par an en produisant du charbon de bambou.
Un projet à Madagascar, va permettre à l’INBAR de démontrer le pouvoir du bambou. Un gazéificateur à bambou de 25 kWh est en cours de construction. Il vise à alimenter en énergie un centre de formation ainsi qu’environ 250 ménages.
Avec d’autres applications et projets pilotes, la biomasse de bambou peut devenir un outil stratégique pour atteindre divers objectifs de développement internationaux, notamment l’accord de Paris sur le climat, le Défi de Bonn, le REDD + et les Objectifs d’Aichi. L’INBAR est un observateur de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et travaille dans le monde entier sur des projets de bioénergie du bambou.